La tortue qui danse
aka Gwendoline
aka Louise Michel
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Mais c’est quoi cette tortue ? Pourquoi elle danse d’abord ? Ça danse pas les tortues !
Par quoi je commence ? La tortue, elle a plutôt une réputation de lenteur. Et puis elle a une carapace, ça pèse une carapace.
On ne l’imagine pas danser.
Mais justement. Elle est lente, oui, parce qu’elle prend son temps.
C’est bien de prendre le temps. On est toujours pressé.
Et on fait les choses à moitié.
La tortue, elle n’a pas envie de faire les choses à moitié.
Elle veut aller au bout des choses.
Elle a une carapace, oui, pour se protéger quand il faut.
Pour s’intérioriser de temps en temps.
Pour se reposer de l’exposition, à longueur de journée, au monde extérieur. Au monde social, aux rencontre, aux réseaux.
Alors une fois qu’elle a bien pris des forces, la tortue, elle a envie de danser.
Et même si c’est une tortue et qu’on lui raconte que la danse, ça n’est pas fait pour elle, elle s’en tamponne le coquillard.
Elle est là pour dépasser les limites qu’on décide de lui fixer.
Avec légèreté. Tranquillement. Et avec le sourire.
Bah c’est sympa tout ça, mais c’est quoi le rapport avec le yoga, la cuisine vegan et tout ça?
Forcément, il n’y en a pas. Et on s’en fout. Ce nom a émergé dans ma tête, de manière évidente.
Parce que la tortue qui danse, c’est moi. Et le yoga, l’ayurveda, la cuisine vegan, les voyages, les expos, tout ça et peut-être bientôt la danse, le chant, c’est ce qui me fait respirer, danser, sortir de ma carapace.
Faire tous les trucs dont j’ai parlé là-haut.
Et transmettre cette envie d’aller au delà des limites qu’on m’a fixées.
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